Émancipation


tendance intersyndicale

Motion Palestine présentée par Émancipation

Depuis plus d’un an, l’armée Israélienne bombarde, déporte et tue les civils palestiniens à Gaza. 60 % de la surface de Gaza est détruite, les écoles, hôpitaux, cimetières sont pris pour cibles, les champs inutilisables. En Cisjordanie, ce sont plusieurs centaines de civil.es qui sont tué.es impunément par des colons israéliens depuis un an. Le Liban a subi lui aussi des bombardements indiscriminés.

Ces actes sont les conséquences ultimes d’une logique de suprémacisme raciste et de colonialisme. Le traitement infligé au peuple palestinien menace à terme sa présence même sur le territoire de la bande de Gaza, dans le prolongement de l’épuration ethnique de 1948 (« Nakba »). Les plus hautes instances internationales alertent, rendent des arrêtés, des avis sur la situation dramatique à Gaza. Ainsi, la Cour Internationale de Justice a rendu un arrêté pour un risque plausible d’actes de génocide, en février 2024 et a demandé à Israël, dans un avis le 19 juillet 2024, de mettre fin à se présence dans les territoires occupés de Cisjordanie, Jérusalem Est et Gaza, qui n’est pas conforme au droit international. La cour pénale internationale a fini par délivrer des mandats d’arrêt contre des dirigeants du Hamas et Israéliens (Benyamin Netanyahou et Yoav Gallant) malgré les menaces à son encontre. La rapporteuse spéciale de l’ONU fait l’analyse d’une situation génocidaire, tout comme le rapport récent d’Amnesty international.

Dans ce contexte où aucune sanction, aucune rupture diplomatique ne sont prises par les gouvernements occidentaux dont le gouvernement français nommé par Macron, le gouvernement israélien poursuit son action à Gaza après avoir dévasté une partie du Liban avec les mêmes arguments : la « lutte contre le terrorisme » autorise de tuer, blesser, déplacer des populations entières.

Les peuples, certains États l’ont compris depuis plusieurs mois, il est temps que les pays occidentaux réagissent par des actes.

La FSU exige donc, immédiatement, envers l’État d’Israël, des sanctions :

  • militaires : par l’arrêt de toute livraison d’armes ou de composants d’arme
  • économiques : arrêt de tout commerce, abrogation de l’accord d’association entre l’union européenne et Israël
  • politique : par la rupture des relations diplomatiques
  • judiciaires : par l’inculpation des dirigeants Israéliens, des Français engagés dans l’armée israélienne qui sont soupçonnés de crimes de guerre.
  • sportives : expulsions d’Israël des compétitions internationales

La FSU appelle les personnels à participer massivement aux mobilisations pour exiger un cessez-le-feu à Gaza et au Liban, la libération des otages israélien.nes et des prisonnier.es politiques palestinen.nes, l’arrêt des bombardements et des offensives terrestres à Gaza et au Liban et la fin du blocus de Gaza :

  • en participant aux manifestations de solidarité.
  • en s’opposant aux tentatives de criminaliser le libre débat politique et les réunions publiques, comme le font certaines présidences d’université dans la lignée de la circulaire du ministre Hetzel, dont la FSU réclame le retrait.
  • en s’investissant pleinement dans les réseaux de solidarité qui se mettent en place, par exemple le réseau « Stop arming Israël »
  • en agissant pour le boycott de l’Etat d’Israël et des entreprises françaises qui participent directement ou indirectement à la colonisation et aux crimes de guerre.

Intervention et présentation en plénière :


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