Le 3 février : Intervention d’Émancipation dès le début du congrès avant le vote sur l’adoption de l’ordre du jour
Notre première demande sur l’ordre du jour est sur la solidarité avec les mobilisations étudiantes :
Relayant les fortes luttes étudiantes en Serbie, dont je pense que nous parlera la ou le représentant.e du syndicat enseignant Serbe indépendant, depuis 2 semaines les étudiant.tes sont mobilisé.es contre les coupes budgétaires et l’austérité à l’université. Particulièrement à Rennes 2 où les personnels les rejoignent.
Iels dénoncent l’état des locaux, la suppression de filières réputées non rentables, le risque de fermeture du Campus de Saint Brieuc et la fermeture de l’enseignement à distance privant de cours 1800 élèves salarié.es ou handicapé.es. Handicapé.es déjà lésé.es par l’emploi de 2 personnes au Relais handicap où il en faudrait 12 ….
Nous proposons que l’ordre du jour du congrès soit aménagé pour :
- envoyer une délégation du congrès à l’AG étudiante de mardi midi et demi à Rennes 2
- inviter des représentant.es de l’AG à venir expliquer le mouvement devant le congrès
- prévoir que le congrès puisse au moins partiellement participer aux actions de jeudi, dont certainement une manif.
Le 4 février, distribution d’un flyer proposant à tous.tes les congressistes un départ collectif pour l’AG des étudiant.es qui avait proposé d’accueillir une délégation du congrès FSU :
Le 5 février matin Intervention Émancipation dans le thème 2 :
Les camarades UetA nous ont offert le numéro de leur revue consacré à la jeunesse… mais pas sur les luttes de la jeunesse. Dans le quotidien du congrès la jeunesse étudiante est présentée dans une interview de l’union étudiante qui n’aborde pas la mobilisation actuelle.
En ouverture du congrès j’ai proposé à la tribune qu’une délégation du congrès assiste à l’AG de mobilisation des étudiant⋅es de Rennes 2, en informant sur leurs revendications et hier nous avons invité chaque congressiste qui le voulait à faire partie de cette délégation par des flyers dans les commissions.
Il est donc légitime de vous donner aujourd’hui les informations sur le mouvement étudiant à suite à notre participation à l’AG d’hier midi.
Les étudiant.es étaient nombreux, à l’extérieur, puisque la présidence a fait fermer les bâtiments. L’AG dynamique a décidé une manif jeudi vers le centre ville, qui passera par le Couvent des jacobins.
Nous avons informé le secrétariat et l’organisation du congrès qui réfléchit à la meilleure façon de marquer le soutien du congrès à cette mobilisation de la jeunesse et du supérieur.
Quand nous avons rédigé l’anti-manuel du syndicalisme, dont chaque congressiste à reçu un exemplaire, et qui est affiché agrandi sur le stand d’Émancipation, nous ne prévoyons pas cette mobilisation. Nous devrons donc incrémenter le score de notre direction nationale du succès de cette rencontre avec les étudiant⋅es, dont nous ne pouvons pas douter dans la fédération qui est de par sa composition la plus proche de la jeunesse.
5 février Après midi, Intervention Émancipation dans le thème 3 :
Mobilisation des étudiant⋅es suite :
Une partie des congressistes qui étaient présent.es à l’AG des étudiant.es hier, s’est rendue ce jour à l’AG des personnels de Rennes 2. Celle-ci appelle à la manif de demain avec les étudiant.es et à d’ores et déjà décidé de mener des actions dès mardi.
Demain la manif arrivera entre 13 et 14 h devant le congrès, il nous faudra donc les accueillir selon des modalités qui seront communiquées par l’orga du congrès. Une délégation de 3 représentant.es de l’AG viendra présenter le mouvement au congrès
6 février matin Intervention Émancipation dans le thème 4 :
Je partirai d’exemples très concrets en défense de deux amendements Émancipation l’un sur l’auto-organisation et l’autre sur la nécessaire unité du syndicalisme avec les collectifs de lutte qui sont l’ADN d’Émancipation et devraient être celui de tous le syndicat.
Le premier amendement sur l’auto-organisation est parfaitement illustré par la mobilisation étudiante de Rennes 2, avec leur AG de mobilisations souveraines qu’ils cherchent à étendre et coordonner au-delà de Rennes.
Le second amendement c’est par exemple le soutien de la FSU à la mobilisation étudiante auto-organisée que nous nous efforçons de favoriser depuis le début du congrès ou aussi la participation et le soutien des syndicats au mouvement des gilets jaunes dont se prévalent à présent beaucoup de syndicalistes et de syndicats alors que les militant.es d’Émancipation étaient bien placé.es au sein du mouvement pour savoir que ce n’était pas le cas.