Les différents gouvernements ont toujours cherché à parcelliser, diviser les salarié·e·s (casse des statuts, précarisation, contractualisation, privatisation, travail en interministériel…). Il s’est toujours agi de casser les solidarités collectives.
Face à cette offensive gouvernementale et patronale, la FSU ne remet pas en cause sa structuration historique en syndicats nationaux et refuse pour l’instant de s’organiser en syndicat unifié par lieu de travail, ce qu’on nomme syndicat d’industrie.
Pourtant, des éléments factuels interrogent la structuration de la FSU. De fait, les AESH et EPSH peuvent exercer dans le Ier, IIe ou IIIe degré. La logique actuelle de la FSU les pousse soit rejoindre le SNUipp, le SNES, voire le SNESsup selon leur affectation, soit à créer un Nième syndicat catégoriel des AESH-EPSH.
Ou alors, l’autre chemin est de s’organiser en un syndicat unique des travailleur·e·s sur le lieu de travail.
De fait la structuration de la FSU en syndicats catégoriels est un frein à l’expression de la solidarité des salarié·e·s. Et ce n’est pas d’éphémères unités au sommet entre organisations syndicales qui permettront de contrer efficacement les offensives contre les travailleur·e·s.
Plus que jamais, la FSU doit entamer un processus d’unification syndicale ; ce qui nécessite :
- de ne pas accentuer la division / concurrence syndicale ;
- de fonder son orientation sur un syndicalisme de lutte à la base sur le lieu de travail ;
- de travailler activement à la création d’une confédération unique des travailleur·e·s avec droit de tendance, garantie droit d’expression dans le syndicat.
Intervention vidéo en plénière : https://youtube.com/shorts/d2_kKMZIR4A