
Dans la revue École Émancipée (EE) 111 de janvier février, distribuée à chaque congressiste, un article intitulé « l’EE monte encore », signé des élu.es EE au BDFN se termine par un paragraphe sous titré « les tendances ne participant pas à l’exécutif fédéral ». Après une présentation ponctuée de références peu compréhensibles et de coquilles, les rédacteurs⋅trices concluent ainsi l’article : « Marginalisées, très en extériorité avec le fonctionnement réel de la fédération, la question de leurs apports est toujours posée ».
Ne pensant même pas que de telles pratiques étaient concevables entre camarades de la même fédération Émancipation tient à préciser que :
- cette affaire, outre qu’être très inamicale et inélégante, montre que les signataires de cet article n’ont pas une vision très claire des principes de la FSU :
- la participation à l’exécutif de la FSU ne se discute pas indépendamment des questions d’orientation : l’école Émancipée partage une orientation commune avec Unité et Action, ce qui n’est pas le cas d’autres tendances.
- les trois tendances ainsi décriées participent régulièrement aux délibératifs de la FSU (BDFN, CDFN, congrès départementaux et nationaux) et y présentent des motions et amendements qui enrichissent les débats et quelque fois fait qu’on leur reproche même de participer trop. Leurs textes font des scores bien supérieurs à leur influence électorale, quand ils ne sont pas adoptés. Leurs militant.es sont largement investi.es dans l’animation syndicale à la base et dans les luttes à tous les niveaux.
- la formulation « la question de leurs apports est toujours posée » ne peut-être plus explicite sur l’appel à ce que la fédération se passe de ces tendances, voire même à la mise en cause du droit fondateur de la FSU à fonctionner en tendances.
Émancipation exige un droit de réponse dans la revue l’École Émancipée.