Depuis le 16 octobre une partie du personnel du Centre Beaubourg demande la signature d’un protocole afin de préserver leur emploi.
La centaine de salariés en grève est soutenue par un intersyndicale regroupant CGT, SUD, UNSA et FO, ils se sont mobilisés afin d’obtenir du président Laurent Le Bon un protocole d’accord qui garantirait la préservation des emplois pendant et après la fermeture du centre, qui doit en effet fermer pour de gros travaux de 2025 à 2030.
Doit être inclus dans ce protocole quatre revendications principales :
- l’obtention d’un « site unique durant les travaux pour regrouper les différents métiers et missions »
- le « maintien du plafond d’emplois actuel »
- la « non externalisation des activités pendant la fermeture »
- Et enfin « la garantie à chaque agent du droit au retour sur son poste initial ».
Deux rencontres se sont tenues au ministère de la Culture, sous l’égide de la ministre, lors de la dernière le 14 novembre, les représentants des personnels ont refusé de signer un protocole car aucune des revendications des personnels n’était satisfaite et bien plus selon une élue « chaque fin de phrase contredit [issait] la première partie ».
Après cette rencontre la ministre de la Culture a envoyé un courrier à l’ensemble du personnel dont le contenu a provoqué la mise en grève des agents de la BPI en solidarité avec leurs collègues mais aussi pour obtenir des informations sur les conséquences du déménagement pour les personnels ainsi qu’ inventaire général des documents et collections concernés.
Mardi 21 novembre, un rassemblement d’une centaine de personnels s’est tenu devant le centre à leur côtés des députés Julien Bayou (EELV) et Jérôme Legavre (LFI), des élus CGT de la tour Eiffel, du Louvre, des musées d’Orsay et Picasso sont venus apporter leur solidarité.
Neuf députés Insoumis ont demandés le 14 novembre, dans une lettre adressée à la ministre de la Culture d’apporter aux personnels « les garanties écrites qu’ils demandent ».