Poursuite du mouvement de grève interprofessionnelle :
► Poursuivre le mouvement interprofessionnel pour le retrait de la réforme des retraites, contre les réformes Blanquer et pour nos conditions de travail sur son lieu de travail, de résidence ou de vacances, en participant aux initiatives interprofessionnelles, en généralisant les opérations “école/collège/lycée mort”, et en multipliant les actions en direction des député·es, permanences LREM et candidat·es aux élections municipales. Des préavis nationaux de grève sont déposés par les organisations syndicales et couvrent tous les personnels de l’Éducation sur tous les jours de février et mars. […]
► Participer aux mobilisations du dimanche 8 mars, journée internationale de lutte pour les droits des femmes, qui seraient les plus touchées par la réforme des retraites.
► Préparer la “semaine noire” de grève et d’actions à partir du lundi 16 mars, une semaine après la reprise de toutes les zones.
► Reprendre dès la rentrée les tournées inter-degrés dans les établissements et écoles.
► Déposer dans le premier degré des intentions de grève pour tous les jours de la période à venir, et dans le second degré des heures syndicales à la rentrée des vacances.
► Organiser des assemblées générales inter-établissements rapidement après la reprise.
E3C du Bac Blanquer :
► Continuer à empêcher la mise en œuvre des E3C partout où il reste des épreuves, par la grève des surveillances, par la solidarité avec la mobilisation lycéenne et avec le soutien de rassemblements avec des parents d’élèves et des grévistes d’autres degrés et d’autres secteurs.
► Protéger les lycéen·nes en sortant devant les lycées dès qu’ils et elles se mobilisent, au besoin en débrayant, afin de permettre une présence adulte et empêcher les violences policières. Se mettre en grève ou exercer son droit de retrait en cas d’intrusion policière ou de toute situation dangereuse ou inacceptable.
► Soutenir la tenue d’AG lycéennes dans les établissements qui sont un droit des élèves.
► En cas de passation des E3C : refuser la dématérialisation des copies ou exiger la correction des copies papier et demander à reporter la date-limite de correction. Signaler tout dysfonctionnement des E3C et de “Santorin” sur le Registre Santé et Sécurité au Travail (RSST) dans son établissement ou sur internet.
► À la phase des corrections : ne pas saisir de notes sur “Santorin” avant le dernier jour de son ordre de mission (ce qui est possible et ne coûte rien) et convoquer des AG interdisciplinaires de correcteurs et correctrices des E3C le jour ou la veille des dates-butoirs afin de discuter de la rétention des notes (par la grève, qui nous protège légalement).
[…] Sur la répression voir ici