Enseignant, militant engagé dans la pédagogie Freinet, François Le Ménahèze* se vit retirer son poste de formateur à l’IUFM de Nantes en septembre 2010, et fut à nouveau sanctionné en avril 2011, pour avoir refusé de transmettre les résultats des évaluations nationales en CM2.
Le 30 septembre 2019, il postait un commentaire sur le site de Questions de classe(s), réagissant au suicide de Christine Renon. S’en est suivi un échange sur son blog avec Élise Camille qui venait de lire son portrait dans la BD Les désobéisseurs du service public (2013, Vide cocagne), elle-même engagée dans le refus du fichage à l’école en tant que mère d’élève. Nous en publions ici l’essentiel.
Élise :
Terrifiée par tout ce que cela révèle, et sincèrement triste du sort de Christine et de ses proches, je partage aussi votre amertume François. J’ai hâte de lire votre livre car mon expérience de lutte contre le LSUN depuis bientôt trois ans m’a conduite à vouloir tirer le fil de la vérité jusqu’à me trouver finalement au milieu de l’absurdité la plus totale, que je perçois désormais aussi en regardant le désarroi de nombreux·ses autres ac.teur·trices placé·es un peu partout ailleurs dans le même système. J’ai tout récemment découvert votre portrait dans la BD Les désobéisseurs… […] L’art est tout ce qui reste quand les autres libertés n’existent plus. Parfois dans l’Histoire, les artistes conservent et attisent les dernières flammes de liberté et peuvent nous les rendre au moment où on retrouve la force de la reconquérir. On a grand besoin de l’art dans le monde de l’éducation.
Face à l’absurdité du système
Rien d’autre ne pourrait nous remettre sur des chemins de reconquête du sens après l’électrochoc, que de rétablir tous ensemble les fondamentaux de l’école publique (et des autres services publics). On peut reconvertir notre colère en une réappropriation de ces enjeux par les citoyen·nes et les professionnel·les (avec les parents et les enfants aussi !), mais c’est tout le contraire de la place d’aliéné·es volontaires, qu’on s’est employé à tou·tes nous assigner depuis des années. Il faut apprendre à être lucides, et fort·es ensemble contre les forces bureaucrates de la désappropriation de notre intelligence collective.
Pour ma part, c’est en tant que parent d’élève que je suis tombée dans l’absurdité du système, dans le cadre du même combat contre le fichage scolaire, mais à l’époque plus récente où il est devenu un non-sujet, y compris chez certain·es des ancien·nes acteurs et actrices (personnes ou organisations) de ce combat.
Je pense que vous auriez peut-être quelques conseils à me donner pour le poursuivre. […]
De plus sur l’école de ma fille, je suis désormais en rupture totale administrative du fait de la manière dont a été traitée notre demande d’opposition à tous les niveaux de l’école au ministère… ce qui est difficile à vivre et à faire comprendre aux enseignant·es, et ça risque de devenir plus que compliqué ! Avez vous lu mes témoignages ? Le premier est sur le site de “Souriez vous êtes filmés”, les autres sur Q2Classe(s). […]
François
[…] Il faut tenter de mettre déjà en place un collectif autour de vous. C’est cela que notre chère institution déteste ! Écraser un individu seul, le sanctionner, lui mettre toutes sortes de pressions, ils se sentent forts et ils savent faire. Par contre, s’opposer à un collectif lui même intégré à des réseaux collectifs (syndicat, mouvement pédagogique,…), la méfiance est de mise et leurs procédures tombent à plat.
Sinon, surtout, ne pas se brûler les ailes, démarrer tout en mesure pour développer au fur et à mesure la résistance selon les forces en présence. Nous avons pour nous la voie de la légitimité, des valeurs à nos missions, notre éthique professionnelle lucide et responsable face à une institution qui ne repose, elle, que sur le principe de légalité.
Pour vous aider à “résister” dans ce monde sans pitié (le dernier exemple en date nous le montre encore une fois…), je joins à cette réponse un extrait de mon livre Désobéir est parfois un devoir, ouvrage à paraître, qui correspond sans aucun doute à vos questionnements.
Voici l’extrait joint :
“C’est donc chemin faisant, tout au long de nos interminables palabres et actions, que j’ai compris qu’il était possible de mener des résistances efficaces de plusieurs manières, à différents niveaux. J’en ai identifié trois qui peuvent être adoptées de façon parallèle, consécutive ou encore exclusive. Ce qui est certain, c’est qu’elles n’engagent ni les mêmes risques ni la même puissance d’action.
La voie 1 : Exercer sa parole – interroger – interpeller – se positionner.
L’enjeu n’est pas si aisé lorsqu’on constate comment s’exerce la parole au sein de son propre milieu, notamment lorsqu’il se joue des relations de pouvoir, voire de pression. Une des premières instances de parole dans le milieu enseignant reste le conseil des maitres. Le premier exercice de cette parole est donc d’aborder directement dans son équipe la question de la réforme en jeu ou encore de mettre à l’ordre du jour un point à débattre. Cette forme demande tout simplement d’être capable d’interroger celle-ci, d’interpeller les collègues sur les enjeux posés par ce point, cette mesure, aussi bien en terme d’intérêts que de limites. Poser la question des valeurs en jeu, du lien avec nos missions d’enseignant·e de l’école publique au service de tou·tes. Poser la question de l’intérêt en termes pédagogique, éducatif, didactique, ceci aussi bien pour les élèves, pour leurs parents, que pour l’école en elle-même. Chacun peut ainsi éviter l’étouffement dans lequel on s’arrange dans sa solitude enseignante et, d’autre part, pour que l’ensemble des personnes puissent se questionner elles-mêmes, voire se positionner.
Le plus difficile dans cet acte individuel, au service du collectif, est de ne pas entrer dans le jugement, si vite atteint dans ce type de contexte et bien souvent stérile. Il s’agit simplement de remettre du collectif, de la parole sur un métier devenu bien souvent solitaire et culpabilisant. Cette étape ne parait pas « manger beaucoup de pain » mais elle est néanmoins essentielle. L’enjeu reste bien de mettre de la parole, d’oser l’ouvrir en conseil des maitres, de provoquer l’échange et la discussion, de mettre chacun face à ses responsabilités professionnelles et humaines. Et comme l’affirmait De La Boétie dans son Discours sur la servitude volontaire : « Sans le soutien actif du peuple, les tyrans n’auraient aucun pouvoir. La désobéissance passive suffit à briser les chaînes de la domination ». Ce simple questionnement paraît profitable à tou·tes… et plutôt efficace.
La voie 2 : De la parole… à l’action – ne pas coopérer – contourner – détourner.
L’idée est ici de ne pas se contenter de la parole « questionnante », mais de décider de passer à l’action. Ce premier grain de sable dans la machine pourtant bien huilée peut prendre diverses formes. L’imagination ne manque pas alors : contournement – omission – détournement – etc. Les stratégies sont nombreuses. Il peut s’agir de détourner une mesure, celle des évaluations nationales par exemple, en modifiant par exemple les temps de passage des élèves, ou encore en sortant des consignes stricto sensu, les résultats seront alors viciés et l’analyse ultérieure qui en sera menée n’aura plus aucune validité scientifique. Il peut aussi s’agir d’omissions, celle par exemple d’avoir omis d’enlever ou d’ajouter un élève sur le fichier Base élèves (devenu Ondes) ou de ne pas avoir effectué la dernière mise à jour. C’est en tout cas ce qui s’est largement pratiqué dans le cadre des évaluations nationales, de l’aide personnalisée, des activités pédagogiques complémentaires, du fichage, etc. Ces petits grains de sable multipliés sont susceptibles de s’agglomérer pour aboutir à de réels dysfonctionnements de la machine.
On y retrouve le principe de non-coopération cher à Gandhi. Il s‘agit bien de refuser volontairement de collaborer avec le pouvoir. Nous ne sommes pas encore à la tête du pouvoir, on agit tout simplement pour ne pas faire fonctionner convenablement le système, ne pas contribuer à la bonne marche de la mesure en question, en altérer les résultats, les rendre abscons. Il s’agit bien alors de contribuer à développer une force de non-collaboration. On ne s’affronte pas directement à l’autorité, on mesure ainsi les risques pris dans le cadre professionnel mais on cherche à neutraliser les mesures contestées. Et, bien sûr, on peut donner l’idée à d’autres d’agir dans ce sens. Un principe fondé sur le constat mené par de La Boétie, que tout pouvoir, pour s’imposer et se maintenir, a besoin du consentement de ses sujets, de leur servitude volontaire.
La voie 3 : Désobéir ouvertement – agir – s’engager – rendre visibilité – s’autoriser.
Celle-ci engage une démarche supplémentaire car elle va provoquer de réelles prises de risques pour celles et ceux qui s’autorisent à sortir du sacro-saint pseudo « devoir de réserve ». Il s’agit donc, ouvertement, d’affirmer que l’application de cette réforme ne correspond pas aux valeurs liées à ses missions d’enseignant·e. Il suffit de regarder chaque réforme sous le filtre de sa mission principale, essentielle, qui est l’intérêt premier des enfants qui nous sont confiés. Le fait de s’autoriser à dire « non » ne se vérifie pas seulement comme un simple acte de résistance mais comme la seule possibilité de retrouver une autorité aujourd’hui largement perdue sur son métier. La caractéristique de cette démarche est qu’elle s’effectue au grand jour, elle est affichée et assumée. Les moyens sont divers : courriers directs à l’autorité hiérarchique, positionnement dans la presse, affichage sur son lieu de travail, rencontres et actions médiatisées, etc. L’objectif reste bien de rendre visible les positionnements afin qu’ils puissent éventuellement semer de nouveaux grains de révolte et d’autres mises en action chez les enseignant·es. Il s’agit alors de revendiquer la pleine responsabilité de la désobéissance. Cette étape, comme les autres d’ailleurs, est évidemment à mener le plus largement possible de manière collective, coopérative. C’est en tout cas dans ce sens que nous avons agi lors de cette période.
Élise
Merci pour votre réponse, cependant vous me donnez des conseils pour enseignante, et pour l’heure, je ne suis pas enseignante ! J’ai juste agi en tant que parent d’élève. Je n’ai pas accès au conseil d’école, et ne le souhaite pas le moins du monde. Cette école n’est pas prévue pour que les parents y mettent trop les pieds, elle a pour projet d’école mot pour mot ce qui est écrit dans le projet académique, lui même défini par le ministre actuel…
Une lutte au point mort… à réinvestir !
Les parents du premier degré sur ma commune sont organisé·es en une seule asso “apolitique” qui vend des gâteaux et évite toute polémique (même faire en sorte que le compte-rendu de conseil d’école soit accessible aux familles l’année dernière c’était compliqué!). J’ai donc agi seule depuis trois ans même si j’étais en lien avec CNRBE, Sud, et maintenant Émancipation, qui me comprennent tout à fait, mais ne savent pas/plus quoi faire de plus aujourd’hui. Lire leurs campagnes réactualisées chaque année avec les modèles de lettres pour les familles… si on en reste là et qu’on engage plus d’actions, si ensuite on ne ne fait rien pour aider concrètement les parents qui justement font opposition […]
Et les groupes de militant·es, au niveau fichages, il y a celles et ceux qui ont déjà donné, pour certain·es même un investissement démesuré, et qui n’y croient plus ; celles et ceux qui ne se sont jamais penché·es sur la question, pour qui il y a bien d’autres luttes à mener ; celles et ceux pour qui le numérique de toute manière soit on y peut rien soit on y connaît rien soi même, soit c’est sûrement très bien car “c’est le progrès”.
Je vous ai retrouvé aussi cette semaine dans l’article posté le 9 novembre 2014 sur Q2classe(s) – il y a cinq ans – intitulé “Des directeurs d’école convoqués chez le nouvel inspecteur d’académie de Loire-Atlantique”.
Cet article, dans son constat et ses analyses, la langue de bois institutionnelle et l’instrumentalisation que l’on veut faire des personnel·les de l’E.N, je pourrais avoir écrit presque le même, mais aujourd’hui cinq ans après et sans avoir vécu cette phase de la bataille. Et je trouve qu’il fait écho aussi aux raisons de la souffrance provoquée par les situations de travail insensées quand on ne trouve plus aucun moyen de ne pas collaborer. Et je veux bien parler de collaboration, je pense que c’est une disposition mentale qui apparaît à ses premiers stades de cette manière. Et c’est pour ça que c’est tellement grave à mes yeux.
En AG à Nantes, j’ai obtenu que la revendication suppression du LSUN et opposition aux fichages scolaires soit votée parmi toutes les autres par plusieurs centaines de personnel·les, et il n’y a eu aucune objection ni aucune mise en débat sur ce point. Les gens susceptibles d’être en mouvement sont d’accord. À partir de là j’ai retrouvé des personnes qui connaissent cette histoire de lutte contre les fichages scolaires et ses protagonistes, pour l’avoir vécue de près ou de loin, parmi les groupes de militant·es où je suis allée dans l’espoir aussi de retrouver des allié·es aujourd’hui, et aussi parmi les personnel·les en lutte dans les mouvements de l’EN. […]
J’ai appris aussi que la lettre d’information aux familles, obligatoire pour déployer le LSUN, ce sont des syndicats qui ont obtenu qu’elle ne soit pas distribuée car il n’ y avait pas de code d’accès, dans l’espoir que faute d’informer, on ne puisse pas déployer le dispositif.
Sauf qu’ils et elles ont été obligé·es de le déployer quand même, le dispositif… du coup la stratégie militante s’est retournée contre l’objectif initial… mais en se coupant de toute possibilité de réaction collective des parents du même coup : incognito ! Personne ne m’a dit ça, je l’ai trouvé aussi sur des archives des syndicats sur leurs sites. J’ai discuté dans une manif avec un directeur d’école historiquement Freinet et ouvert, qui s’était battu contre ces dispositifs et qui avait fini par se laisser convaincre qu’il n’avait plus le choix à un moment donné; mais de là à me soutenir… que ça s’était fait comme ça à cause des parents qui n’ont pas réagi à l’époque… alors qu’on ne leur a jamais rien dit et qu’ils et elles n’ont jamais eu l’information sur leurs droits prévue dans la loi ! […]
J’ai vu deux avocats, l’un m’a dit : vous savez il y a des gens qui sortent après des années de bataille juridique on ne les reconnaît plus… Je lui ai dit que quelquefois c’est si on y va pas qu’on prend le risque le pire : de ne plus se reconnaître soi même. J’espère que Sud va se remettre en ACTION aussi sur ces questions, avec la CNT et d’autres syndicats. Et pourquoi pas la FCPE… J’espère qu’on pourra continuer cet échange, et je lirai votre livre avec grand intérêt.
François
Je pense en effet, malheureusement, que le combat contre le fichage organisé de tout ordre est actuellement au point mort. De mon point de vue, nous avons perdu ce combat. Certains ont perdu leur poste, d’autres ont été déplacés, les trois derniers directeurs dans le 44 qui résistions avons enduré nombre de pressions et sanctions. Exemple des ultimes menaces : retrait d’un jour de salaire par jour auquel le fichier ne serait pas rempli et perte de la fonction de directeur, donc déplacement.
Suite à une ultime concertation entre nous, nous avons cédé du fait d’être plus utile dans une résistance active de l’intérieur plutôt que de tout perdre. Nous avions déjà perdu nombre de syndicats, les fédérations de parents d’élèves et de médias. Je pense que cette lutte ne démarrera uniquement en cas de “catastrophe numérique” (fuites avérées de noms, d’adresses, …). Et là, on pourra relancer l’affaire…
Élise
J’ai très bien compris qu’on ne peut pas passer toute sa vie qu’à se battre, j’ai très bien compris que certain·es ont essayé et s’y sont épuisé·es, ont été sanctionné·es ou passent maintenant leurs forces dans d’autres luttes. J’ai très bien compris qu’on ne peut pas être fier·e de tout ce qu’on a dû faire pour fonctionner quoi qu’on en pense, je sais que c’est comme ça pour tout le monde. S’il y a des gens qui se foutent en l’air ce n’est pas pour rien, et c’est sûrement aussi qu’il y en a qui sont obligé·es de faire trop souvent ce dont ils n’ont aucune raison d’être fier·es. C’est la pire aliénation qui soit. On peut pousser les gens à se raconter n’importe quoi pour sauver leur santé mentale, à les manager comme ça. Tout cela est très facile à comprendre pour peu qu’on vous le dise en face. Non, ce que je n’ai pas compris c’est que celles et ceux qui ont des connaissances qui pourraient vous aider à avancer plus vite ne vous le disent pas, et agissent comme s’il fallait – pour inspirer le respect – pouvoir revendiquer tout ce qu’on nous oblige à faire.[…]
L’école, l’outil numérique et l’émancipation
Perso, je n’ai ni blog ni n’utilise de réseaux sociaux, je ne souhaite pas que ça change, et apprendrai à ma fille et aux autres enfants dont je m’occuperai tout ce qu’on peut faire quand on cultive les capacités qui ne sont peut-être pas des “compétences professionnelles”, mais qui dans leur développement doivent leur être préalables et aussi solides que possibles. Si les ancien·nes de nos jours sont pour certain·es devenu·es des geeks du numérique, (dans cette génération biberonnée au “progrès” matériel inconditionnel, ce n’est pas étonnant finalement) je ne vois pas pourquoi des adultes du XXIe siècle qui n’auraient pas commencé leur catéchisme numérique dès l’âge de l’école maternelle auraient une quelconque difficulté à l’apprendre beaucoup plus tard, pour peu qu’ils en trouvent d’eux ou d’elles- mêmes l’intérêt. Et je suis convaincue que tout ce qu’ils et elles apprendront à faire sans/avec ça ne pourra être que sources de libertés gardées sur le choix de leur mode de vie et leurs capacités à découvrir le monde et agir de multiple manières, individuellement et collectivement. […]
Il faudrait encore avoir le souci de leur réel intérêt pour prétendre être digne de leur confiance, et c’est mentir éhontément que de soutenir que cet intérêt peut être une stratégie d’optimisation strictement individuelle. Même à un·e premier·e de la classe ! Comment peut-on être aveugle à ce point ? Avec la puissance des outils à notre disposition !
Je vous laisse sur un extrait d’une chanson de Renaud, je pense qu’il n’avait pas raison sur tout, et qu’on ne le reconnaît plus depuis un certain temps, mais quand même sur pas mal de choses il est encore plus d’actualité qu’à son époque. Et vraiment magnifique, heureusement qu’on a eu les artistes : il faut continuer à en former !
C’est quand qu’on va où, paroles Renaud, musique Julien Clerc, album À la belle de Mai, 1994.
Élise Camille et François Le Ménahèze
* François Le Ménahèze est l’auteur de Désobéir est parfois un devoir – Récit et analyse d’une désobéissance en milieu scolaire, Éditions Libertaires, à paraître en décembre2019.
Il aussi écrit : L’école nous donna des ailes, Paris, L’Harmattan, aout 2016, 142 p., 15 €.
Il a contribué à Ouvrons des pistes… Itinéraires de 10 enseignants Freinet, (ouvrage collectif), Éditions du CHT, Nantes, 2016, 262 p., 15 €.€
À commander à l’EDMP (8 impasse Crozatier, Paris 12e, 01 44 68 04 18, didier.mainchin@gmail.com)